Témoignages Guylaine

Voici l'histoire de Guylaine!

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Guylaine : un espoir à partager

Pour Guylaine, la moto est une passion, c’est un symbole de liberté. Cependant, c’est en pratiquant cette passion que sa vie a bien failli être emportée. D’une détermination sans pareille, c’est avec un peu d’espoir et beaucoup de courage que cette dame a entamé son processus de réadaptation à l’Institut de réadaptation en déficience physique de Québec (IRDPQ) du CIUSSS de la Capitale-Nationale.

« J’ai ressenti l’impact, mes souliers sont sortis de mes pieds, puis j’ai volé dans les airs sur près de dix mètres. »

Le choc fut violent. L’automobiliste ne l’a jamais vue venir et l’a heurtée de plein fouet. Sans jamais perdre connaissance, elle est transportée à l’urgence, où elle est prise en charge par le personnel. Pourtant, ce n’est que le lendemain, à son réveil, que Guylaine réalise vraiment ce qui lui arrive : « C’est quelque chose quand tu te réveilles à l’hôpital et que tu vois comment tu es accoutrée. On m’a annoncé que j’avais 16 fractures ». Par contre, le plus difficile était à venir. Une semaine plus tard, on lui faisait part des pronostics : « On m’a annoncé que je devrais me faire à l’idée de passer le reste de mes jours dans un fauteuil roulant, qu’il me serait impossible de marcher de nouveau ». Ce fut le choc, encore plus violent que l’accident lui-même. Toutefois, Guylaine ne pouvait accepter une telle fatalité : « Je te le jure, je vais marcher… » confie-t-elle à une amie. Neuf opérations plus tard, elle était transportée à l’IRDPQ • Installation boulevard Hamel pour y entamer une longue démarche de réadaptation.

Entourée pour une meilleure réadaptation

À son arrivée, elle est immédiatement prise en charge par une équipe multidisciplinaire. Médecin, physiothérapeute, ergothérapeute, travailleuse sociale, psychologue, éducateur physique, tout est mis en œuvre pour aider Guylaine.

« Dès que je suis arrivée, j’ai fait comprendre à tout le monde que j’allais marcher. À ce moment, j’étais en fauteuil roulant et j’avais encore les deux bras dans le plâtre, on me nourrissait comme un bébé. Puis, j’ai coincé une fourchette dans mon plâtre parce que je me suis dit : je veux manger par moi-même! »

Le parcours n’a pas été facile, mais son espoir grandissait au même rythme que les progrès se manifestaient, elle ne cessait de se répéter son objectif : « Quand on se met quelque chose en tête, quand on se bat pour sa vie, peu importe les circonstances, on peut y arriver ». Pour Guylaine, les intervenants, les thérapeutes et les bénévoles ont été déterminants : « Ils sont tellement dévoués, tellement humains, à l’écoute. Ils rient avec toi, pleurent avec toi dans les moments difficiles et ils tiennent autant que toi aux résultats. Une chance du ciel que je les ai eus! »

Un message d’espoir à partager

Aujourd’hui, les traces de l’accident sont toujours visibles. Les cicatrices demeureront et certains jours, les mouvements sont douloureux. « Mais aujourd’hui, je réalise que malgré tout, je suis là, je marche et je suis heureuse! » En pensant aux personnes qui fréquentent présentement l’IRDPQ et à celles qui le fréquenteront, Guylaine n’a qu’un message à transmettre : « Il ne faut jamais se laisser aller au découragement. C’est difficile, c’est tentant, mais la force mentale est la plus précieuse qu’on peut avoir. Il faut croire en soi, donner tout ce qu’on a, tout est possible quand on croit en soi. » Derrière ses paroles, derrière son regard, on perçoit toute la volonté, tout le courage dont elle a fait preuve et grâce auxquels Guylaine a redéfini les limites du possible.

Guylaine : un espoir à partager