À plus de 1 000 km de la maison...
Saïd est une petite fille de 6 ans, persévérante, rayonnante et positive. Son prénom lui sied à merveille, car il signifie être heureux, joie et bonheur. Elle est née avec une hémimélie fibulaire de type II avec valgus, soit une malformation du membre inférieur. Il lui manque une partie du péroné droit. Cette jambe grandit moins vite que l’autre. Le 27 juin, elle subit une opération pour permettre un allongement de 5 cm de sa jambe. Après une semaine au Centre mère-enfant Soleil, elle arrive dans sa chambre, choisie deux semaines auparavant lors d’une visite de courtoisie à l’Unité de réadaptation fonctionnelle intensive de l’IRDPQ. Saïd y est accompagnée de sa maman. Elles ne font qu’un… une équipe pour qui les défis sont toujours surmontables. À commencer par celui des 1000 km qui les séparent du reste de la famille. Que dire aussi de l’équipe formée de Saïd et Isabelle, sa physiothérapeute? Dès leur première rencontre, un lien de confiance a vite été établi, tellement que la petite avait hâte d’arriver à l’IRDPQ pour la revoir. Il en est de même pour tous les thérapeutes gravitant autour de Saïd, une famille professionnelle et chaleureuse. De la physiothérapie, elle en fait 5 jours par semaine. Le défi est que les muscles, les nerfs et la peau grandissent à la même vitesse. Des étirements intenses sont faits chaque jour pour y arriver. Si tout se passe comme prévu, c’est à la fin du mois d’octobre qu’elle devrait retourner à la maison. C’est Isabelle qui formera la technicienne en physiothérapie de Fermont pour la continuité de la réadaptation, car plusieurs autres étapes sont sur le plan de réadaptation de Saïd, et ce, jusqu’au mois de juin 2024. Elle devra être dans le plâtre pendant plusieurs semaines avec des restrictions sévères pour finalement réapprendre à marcher.
Pour la maman de Saïd, il était impensable qu’elle ne soit pas auprès de sa fille pendant toute la durée de sa réadaptation. Elle a clairement senti qu’elle était la bienvenue et que la distance n’était pas une barrière à sa présence. Très bien accueillie par tous les professionnels, elle s’est sentie rapidement impliquée et à l’aise avec toutes les interventions. Pour elle, donner à la Fondation Élan permet à des parents de l’extérieur de la grande région de Québec de faire une grande différence dans le cheminement thérapeutique de leur enfant. « Sans ces dons, je n’aurais pu être auprès de ma fille. Il n’est pas toujours facile d’être loin des nôtres, mais les installations de l’Unité nous permettent de nous sentir un peu comme à la maison, en plus d’une cour extérieure aménagée avec un module de jeu adapté. Votre contribution permettra à Saïd de réaliser trois rêves qu’elle chérit : apprendre à lire, apprendre à écrire et porter des ballerines avec beaucoup de brillants! »