Je ne pensais pas qu'il allait s'en sortir...
Impossible de résister au regard à la fois doux et espiègle de Jayke. Son sourire s’illumine dès son réveil, ne le quittant pas jusqu’au coucher. Il prend plaisir à participer aux multiples activités de sa famille qui compte huit enfants. Une maisonnée où règnent l’entraide, la bonne humeur et l’esprit d’équipe. On dit de Jayke qu’il est un « Roger Bontemps ». À l’aube de ses 4 ans, sa résilience frappe l’imaginaire… et pour cause.
Pour Marie-Line, maman de Jayke, les défis se sont manifestés bien avant sa naissance. « Déjà à treize semaines de grossesse, j’ai su que j’étais enceinte de jumeaux. À dix-huit semaines, j’ai su que quelque chose n’allait pas. » Les sombres pronostics, traitements d’urgence et hospitalisations se sont ensuite succédé jusqu’à leur naissance à 26 semaines de grossesse.
Deux jours après les naissances, les parents ont été plongés dans l’incertitude. Le petit Jayke présentait des saignements au cerveau de grade 4 à la suite d’une complication unique aux grossesses gémellaires monochorioniques, terme qui s’applique aux grossesses où les 2 jumeaux se partagent un seul placenta. Son petit frère, quant à lui, allait s’en sortir sans séquelles.
« Je m’attendais à tout et à rien en même temps. Je ne pensais pas qu’il allait s’en sortir. Nous avons cru au départ qu’il serait dans un état végétatif. Jayke a même commencé à marcher avec ses prothèses. Il fait des progrès inouïs. Il ne se sert de son fauteuil que pour de longues distances ou lorsque nous sommes pressés. Je ne sais pas ce que j’aurais fait sans l’IRDPQ. Depuis l’âge de 4 mois, Jayke y reçoit des services chaque semaine, tous les mercredis. C’est un mode de vie pour nous et Jayke adore venir à l’IRDPQ. Je suis persuadée que sans les intervenants de l’IRDPQ nous n’en serions pas là », relate Marie-Line, maman de Jayke.
— Des progrès et beaucoup d’espoir grâce aux professionnels de l’IRDPQ
